Sur la subvention du Ministère des Affaires étrangères , EFM prend en charge la scolarité des jeunes français qui ne bénéficient pas de bourses scolaires. En effet, celles-ci sont délivrées uniquement dans les établissements français, (EGD et 4 écoles primaires), dans les établissements conventionnés ou homologués, ainsi que dans un établissement d’expression française à programme malgache « Les Colibris La Source » bénéficiaire d’une dérogation annuelle par l’ AEFE.
Ces bourses sont attribuées uniquement pour le primaire (maternelle au CM2) et le secondaire (6ème à la Terminale).
Les jeunes élèves écartés de l’aide à la scolarité, soit sont entrés tardivement dans la nationalité, soit ont
des résultats qui ne leur permettent pas de poursuivre dans le système aidé (orientation en technique ou
professionnelle).
Il est important de noter que les passerelles entre les deux systèmes sont rares et difficiles, la méthodologie des deux enseignements diffère, et l’enseignement du français dans le système malgache se dispense en « français langue étrangère » ce qui peut engendrer des lacunes difficiles à surmonter lors d’un retour dans le système français, (collège ou lycée).
Le baccalauréat malgache ayant une équivalence dans le système français, le maintien des élèves dans le système secondaire malgache pourrait ne pas pénaliser ceux qui souhaitent poursuivre leurs études dans le supérieur en France. Or l’année scolaire malgache s’étale de début octobre à fin juillet, le brevet a lieu mi-août et le baccalauréat fin août. Les résultats du baccalauréat ne sont connus que fin septembre début octobre, ce qui ne permet pas, au nouveau promu, de rejoindre une université en France, les places éventuellement attribuées par« post bac» ayant été pourvues, et la rentrée scolaire universitaire étant déjà effective.
Dans le même esprit, certains boursiers à 100%, ayant suivi une scolarité dans le système français et obtenant leur diplôme (Baccalauréat), demandent une prise en charge de leur voyage pour rejoindre leur lieu d’études universitaires: cette prise en charge est conditionnée par la désignation d’un correspondant qui assurera l’entretien du jeune jusqu’à l’obtention de la bourse versée par le CROUS :certains jeunes n’ont ni famille, ni correspondant en France, et se trouvent dans l’obligation de renoncer à leur projet « d’expatriation ».
Conscient de ces difficultés, EFM propose depuis l’année 2014/2015, une prise en charge de la scolarité dans le supérieur en contrôlant le projet de l’étudiant et après s’être assuré de l’homologation, par le Ministère de !’Education Nationale malgache, des diplômes délivrés par l’établissement choisi. EFM recommande au futur étudiant de vérifier également qu’un établissement partenaire en France reconnaisse les diplômes délivrés et qu’une équivalence leur permet de poursuivre leur cursus universitaire dans ces établissements.
Nous insistons sur le fait d’obtenir au moins une licence avant d’envisager une expatriation pour poursuivre les études en master. Pour l’année 2015/2016, et à ce jour, 10 jeunes étudiants sont financés: 1 en 3ème année, 3 en seconde année, 5 viennent de proposer leur projet pour la rentrée universitaire et enfin 1 qui souhaite intégrer l’armée (les services de l’attaché de défense nous appuie dans cette recherche) suit des cours de perfectionnement d’anglais, dans l’attente de sa convocation à la Réunion. Le choix des étudiants se porte sur des écoles supérieures privées, plusieurs départements de l’université à Tananarive n’ayant pas une bonne réputation.